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Chevannes, un village au charme d'antan dans le Loiret 45

Le village et son histoire

Au coeur du bocage Gâtinais, au confluent du Betz et de la Sainte-Rose, la commune de Chevannes a conservé le charme d’antan des petits villages du Gâtinais, avec un bourg et ses onze hameaux.

Son calme et son cadre de vie sont des atouts pour ses habitants qui aspirent à la tranquillité.

Elle s’étend sur 1 199 ha, dont 800 ha de terres cultivées, et de nombreux bois.

En 2020, la commune comptait 333 habitants nommés les chevêches ou chevanois.

L’Église Saint-Sulpice, construite sur le flanc d’une colline, domine le cœur du village où se situe le parc communal, bordé de la rivière de la Sainte-Rose, le lavoir du 19ème en excellent état, puis, un peu plus loin, dissimulée dans le bois, la Chapelle Notre-Dame de Pitié.

Le bourg et les hameaux conservent un caractère authentique de l’habitat traditionnel du Gâtinais.

Hameaux
Ha
1739-1817
Pierre Samuel DU PONT DE NEMOURS
Brillant économiste, homme politique libéral, agronome éclairé.
Après des études scientifiques Pierre Samuel amoureux de littérature s'intéresse aux questions politiques, économiques et juridiques. En suivant la publication d'une brochure en 1763, il est approché par François Quesnay, économiste chef de file des physiocrates. En 1768, ils écrivent ensemble La Physiocratie, l'un des ouvrages fondateurs de cette école de pensée, précurseure du libéralisme économique. En 1774, il achète le château du Bois-des-Fossés à Chevannes, à quelques kilomètres de la propriété de son ami Mirabeau. Son épouse, Marie-Louise Le Dée, décédée en 1784, est inhumée à coté de l'église Saint-Sulpice.
Collaborateur de Turgot, contrôleur général au ministère des finances sous le règne de Louis XVI, il subit sa disgrâce en 1776. En 1780, il est rappelé au gouvernement en tant qu'expert économique par Vergennes, ministre de Louis XVI. Trois ans plus tard, il participe à la rédaction du Traité de Versailles qui reconnaît l'indépendance des États-Unis au sortir de la guerre. Il est l'amant de Marie-Anne Paulze, épouse Lavoisier, pendant près de dix-sept ans. Sur autorisation du roi, il change son nom pour Pierre Samuel du Pont de Nemours. Député pour le baillage de Nemours aux États généraux en 1789, il y reste deux ans, durant lesquels il se bat pour l'abolition de l'esclavage. D'abord partisan de la Révolution, il reste fidèle au roi et lors de la journée du 10 août 1792, il fait barrage de son corps pour le défendre contre la foule insurgée.
Condamné à mort pendant la Terreur, il est poursuivi, arrêté mais sauvé de justesse grâce à la chute de Robespierre. Le 1 janvier 1800, il part s'établir aux Etats-Unis, dans le Delaware. II devient l'un des conseillers de Thomas Jefferson, troisième président des États-Unis, rencontré à Paris vingt ans plus tôt. Engagé dans les relations diplomatiques, il est à l'origine de l'achat de la Louisiane en 1803. En 1814, il est secrétaire du gouvernement provisoire jusqu'au retour de Napoléon lors des Cent-Jours. Il meurt en 1817. Son fils Éleuthère est le fondateur de la première entreprise chimique au monde. En 1930, ses descendants financent la rénovation de l'église de Chevannes.
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